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Sujets - MCL80
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Politique / Emmanuel Macron Président de la République
« le 16 Mai 2017 à 19:12 »
Bon, donc c'est fait, le nouveau président est installé.

Pour l'instant, les lyonnais ont eu un moment fort: Les larmes du crocodile qui nage dans le marigot lyonnais depuis plus de 40 ans. Pensez, Collomb est devenu conseiller municipal de la ville quand j'avais 2 ans… en 1977.

Sinon, la stratégie du président pour constituer son gouvernement est finalement tout ce qu'il y a de plus classique: N'ayant pas de parti structuré, il a ouvert la soupière et récupère ceux qui sont attirés par l'odeur et dont il pense qu'ils lui seront utiles (Je sais pas si Jean-Vincent Placé a fait des offres de services, mais lui, il sera pas sur la short list) pour avoir une majorité lors des législatives. Toutefois, je ne suis pas certain qu'il aura une majorité absolue, ni, de la façon dont il ratisse large, s'il aura une majorité durablement fidèle.

En attendant, après avoir été submergé d'émotion, le sénateur, maire, président de la métropole de Lyon, etc… se voit quasiment ministre de l'Intérieur pour services rendus. Depuis que son compère Michel Mercier a été Garde des sots Seaux de Nicolas Sarkozy, on sait que tout est possible et qu'il n'est point besoin d'être compétent pour arriver à ce type de poste, mais tout de même… :peur:

Bref, la politique faite de façon nouvelle ressemble une nouvelle fois furieusement à toutes les méthodes précédentes.
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Il manquait un topic sur l'actualité africaine… C'est chose faite.

Le Niger rencontre une famine:

Reportage de France 3
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Niger / Famine: Au Niger, John Holmes reconnaît l'urgence de la crise alimentaire
Jeudi, 29 Avril 2010 10:26 Radio France Inter

Le secrétaire général adjoint de l'ONU, chargé des affaires humanitaires, a achevé mercredi 28 avril 2010 une visite de trois jours au Niger. Pendant son séjour dans ce pays menacé par la famine, John Holmes s'est rendu en province pour y constater la situation d'«insécurité alimentaire» dans laquelle se trouve la population.A son retour dans la capitale, le diplomate a tiré la sonnette d'alarme et insisté sur la nécessité de l'aide internationale.

Après deux jours de visite marathon sur le terrain, le secrétaire général adjoint des Nations unies, en charge des Affaires humanitaires, John Holmes, est plus que convaincu : face aux populations qui n’ont rien à manger et qu’il a rencontrées dans le fin fond du Niger, il reconnait la gravité de la situation : «La situation alimentaire est grave à cause de l’absence de récolte ou de très mauvaise récolte dans d’autres endroits. Et la deuxième raison, c’est le manque de fourrage pour les animaux. C’est un double problème et cela signifie qu’il y a beaucoup de populations qui ont faim actuellement, que les animaux ont faim également, et deviennent de plus en plus faibles. Certains meurent déjà.»

John Holmes, avocat du Niger auprès des bailleurs de fonds
C’est une véritable course contre la montre qui s’engage et John Holmes s’autoproclame «agent de plaidoyer» pour la cause des sinistrés. «Nous avons demandé 130 millions de dollars supplémentaires pour essayer de faire face à cette situation pour le reste de l’année 2010 et moi, je vais me transformer en ‘agent de plaidoyer’ … auprès des bailleurs de fonds, auprès de la communauté internationale pour que ces fonds arrivent à temps. Parce que c’est urgent, nous avons besoin des fonds maintenant pour pouvoir agir dans les deux-trois-quatre mois à venir»
Il faut espérer que les bailleurs de fonds fassent preuve d’un peu de souplesse pour ce qui concerne l’aide au développement dans les secteurs sociaux, notamment la santé et l’éducation.

Un des pays les plus riches en minerais divers de par le monde (en particulier en Uranium)… Où est donc passé le fric issus de la vente des minerais! :thumbdown2:
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Politique / Les affaires sont les affaires
« le 30 Octobre 2009 à 18:54 »
Comme vous le savez, l'ancien président Jacques Chirac vient d'être renvoyé devant un tribunal correctionnel pour les emplois fictifs de la ville de Paris… Et Charles Pasqua viens d'être condamné dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola. Il m'a semblé que c'était l'occasion d'ouvrir un fil sur les diverses affaires politico-financières (Angolagate, biens mal acquis, frégates de Taiwan…) qui ont émaillé et émaillent encore la vie politique française.

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Le renvoi de Jacques Chirac devant la justice : une première sous la Ve
LE MONDE | 30.10.09 | 10h54  •  Mis à jour le 30.10.09 | 15h39

L'ancien président de la République Jacques Chirac a été renvoyé, vendredi 30 octobre, devant le tribunal correctionnel, pour "abus de confiance" et "détournement de fonds publics", dans le cadre de l'affaire des chargés de mission de la Ville de Paris.

C'est une première dans l'histoire de la Ve République. Bénéficiant d'une immunité pénale pendant toute la durée de ses mandats présidentiels (1995-2007), M. Chirac était resté à l'abri des juges. Ce n'est plus le cas. Neuf autres personnes sont renvoyées devant le tribunal, dont deux anciens directeurs de cabinet de M. Chirac lorsqu'il était maire de Paris (1977-1995), Michel Roussin et Rémy Chardon, et sept bénéficiaires supposés d'emplois fictifs. Parmi eux, l'ancien député Jean de Gaulle, petit-fils du fondateur de la VeRépublique, François Debré, frère de l'actuel président du Conseil constitutionnel, ou encore Marc Blondel, l'ancien secrétaire général du syndicat Force ouvrière.

La juge Xavière Simeoni, qui s'apprête à quitter ses fonctions, n'a pas souhaité suivre les réquisitions du parquet de Paris, qui avait conclu, le 29 septembre, à un non-lieu général (Le Monde du 1er octobre). Sa décision revêt une forte valeur symbolique au moment où l'on annonce la disparition du juge d'instruction, dans le cadre de la réforme de la justice.

Le parquet peut interjeter appel de cette ordonnance, hypothèse peu probable. C'est alors la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris qui serait amenée à se prononcer sur ce dossier.

La magistrate a considéré que 21 emplois, sur les 481 examinés par la justice, présentaient un caractère fictif. Elle a en revanche conclu à un non-lieu pour l'incrimination de "faux en écritures publiques" qui aurait pu conduire M. Chirac devant la Cour d'assises. Dans un communiqué, M. Chirac a déclaré prendre "acte de cette décision en justiciable comme les autres", et s'est dit "serein et décidé à établir devant le tribunal qu'aucun des emplois qui restent en débat ne constitue un emploi fictif". Me Jean Veil, son avocat, a ajouté : "La décision de Mme Simeoni est exactement contraire à celle des magistrats du parquet. L'un des deux s'est donc trompé. Cette décision n'est pas un jugement, seul le tribunal décidera. Je suis certain que le président Chirac convaincra le tribunal qu'il n'y avait aucun emploi litigieux à la mairie de Paris."

Ancien maire de Paris de 1977 à 1995, M.Chirac avait été mis en examen pour "détournements de fonds publics" en novembre 2007, à l'issue de ses deux mandats présidentiels. Il lui était notamment reproché d'avoir facilité l'embauche de 35 emplois litigieux. Etaient également poursuivis quatre anciens directeurs de cabinet de Jacques Chirac – Robert Pandraud, Daniel Naftalski, Michel Roussin et Rémy Chardon –, l'ex-directeur de cabinet de Jean Tiberi (maire de 1995 à 2001), et des bénéficiaires d'emplois présumés fictifs.

Outre les noms de Jean de Gaulle, François Debré ou Marc Blondel, la liste incluait aussi celui de la femme de l'ancien ministre des affaires étrangères Hervé de Charette, ou encore des élus chiraquiens de Corrèze. Les emplois visés par l'instruction s'étalaient tout au long de la période 1982-1996.

Dans son réquisitoire, le parquet estimait que "l'information a permis de mettre en évidence l'existence d'emplois litigieux au sein de la Ville de Paris". Mais il assurait que "les emplois antérieurs au 26 octobre 1992 sont couverts par la prescription", car le dernier acte d'enquête remonterait au 26 octobre 1995. Ce qui excluait d'emblée douze contrats litigieux. Concernant les derniers cas suspects, le parquet avait estimé que les éléments constitutifs de l'infraction n'étaient pas établis. Ainsi, toujours selon le parquet, "l'information n'a pas permis d'établir que le recours à ce type d'emplois reposait sur une volonté manifeste de contourner les règles de l'administration", même s'il relevait que "la procédure d'affectation des chargés de mission [était] très imparfaite".

La juge Xavière Simeoni ne partage pas cette vision des choses. Même si aucune trace écrite impliquant l'ancien président de la République n'a pu être produite au cours de l'instruction – hormis pour un cas jugé prescrit –, elle estime que Jacques Chirac a joué un rôle non négligeable dans l'embauche de certains collaborateurs, dont le rôle précis au service de la Ville de Paris n'a pas semblé évident aux yeux de la magistrate. Ce faisant, il aurait donc participé à la mise en place d'un processus délictuel.

Dans ses procès-verbaux d'interrogatoire devant la juge Simeoni, Jacques Chirac avait pourtant nié toute malversation, affirmant ne pas se souvenir de certains cas, mais admettant aussi que certaines personnes avaient été salariées par la Ville de Paris sans y travailler pour faciliter l'exercice de tous ses mandats.

Point d'orgue, M. Chirac avait par ailleurs reconnu, dans une tribune au Monde publiée en 2007, avoir "souhaité ou autorisé", lorsqu'il était maire de Paris, les recrutements de chargés de mission car, disait-il, "ils étaient légitimes autant que nécessaires". Selon l'ancien président, "il n'y a eu aucun détournement de fonds publics, puisque ces emplois étaient nécessaires au bon fonctionnement de la Ville de Paris, et qu'ils ont été autorisés par délibération, votée par le conseil de Paris." De fait, les bases légales concernant l'embauche de collaborateurs au cabinet du maire de Paris n'ont été précisées qu'en 1994, et tant le préfet de Paris que la chambre régionale des comptes n'ont jamais cru bon, via l'article 40 du code de procédure pénale, de saisir le procureur de Paris d'éventuels faits délictueux. Il a fallu qu'un contribuable parisien dépose plainte en 1995 pour que la justice puisse enfin procéder à un examen minutieux des quelque 400 collaborateurs qui se sont succédé auprès de Jacques Chirac.

La décision du juge Siméoni marque le point d'orgue de quinze années d'affaires politico-judiciaires visant les mandats de l'ancien maire de Paris. Si le nom de Jacques Chirac a été évoqué dans plusieurs affaires judiciaires, c'est le seul dossier dans lequel il est mis en examen.
Il a par ailleurs été entendu en 2007 sous le statut de témoin assisté – à mi-chemin entre celui de simple témoin et celui de mis en examen – dans une autre enquête sur les emplois présumés fictifs du RPR, instruite à Nanterre. Cette affaire, portant sur le paiement de salaires de permanents du RPR par la Ville de Paris, a entraîné notamment la condamnation en appel de l'ancien premier ministre Alain Juppé à 14 mois de prison avec sursis en 2004. Le cas de M.Chirac avait été disjoint et l'enquête le concernant se poursuit.

Pour en savoir plus :

Les cinq auditions de Jacques Chirac. Le Journal du dimanche s'est procuré les procès-verbaux des cinq longues auditions de l'ancien chef de l'Etat par la juge Xavière Simeoni.
Gérard Davet
Article paru dans l'édition du 31.10.09

On ne peut que regretter que cette affaire ne soit entre les mains de la justice 20 ans après les faits. Ces délais faramineux semblent une constante dans les affaires politico-financières… D'autant que pour Chirac, le bébé a été mis au congélateur pendant les 12 ans qu'ont duré sa présidence… Pendant lesquels, quelques témoins ont disparus, ainsi que des preuves (volontairement ou involontairement, par simple passage du temps.)
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Actualités / Italie: Les aventures de Sua Emittenza
« le 7 Octobre 2009 à 19:51 »
Après Berlusconi et les relations tarifées, Berlusconi et le "bronzage d'Obama", voici le retour de Berlusconi et les affaires. L'immunité sur mesure qu'il s'était fait voté par la chambre vient d'être mise en pièces.
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La Cour constitutionnelle italienne invalide la loi d'immunité protégeant Berlusconi
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 07.10.09 | 18h45  •  Mis à jour le 07.10.09 | 19h15

La Cour constitutionnelle italienne a invalidé, mercredi 7 octobre, la loi d'immunité qui protégeait Silvio Berlusconi depuis son retour au pouvoir, en 2008. Cette décision peut relancer les procédures judiciaires à l'encontre du chef du gouvernement italien.

Les quinze magistrats ont jugé qu'il était nécessaire d'avoir recours à une loi constitutionnelle et non pas une loi ordinaire pour octroyer une immunité pénale aux quatre plus hautes fonctions de l'Etat italien.

La Cour constitutionnelle a également estimé que la loi Alfano, du nom du ministre de la justice qui l'avait promue, en juillet 2008, violait le principe constitutionnel d'égalité des citoyens devant la loi.

Cette décision a pour effet immédiat la relance de deux procès à l'encontre de Silvio Berlusconi.  Le premier pour corruption de témoin dans l'affaire Mills, du nom d'un avocat anglais condamné, en 2008, à quatre ans et six mois de prison pour faux témoignage. Pour ce, M. Mills avait reçu 600 000 dollars (408 000 euros). Là encore, les juges, dans leurs motivations, avaient désigné M. Berlusconi comme le "corrupteur". Le second concerne la surfacturation des droits d'émissions télévisées par le groupe Mediaset, qui lui appartient.

Bref, l'actualité italienne des prochains mois risque d'être sportive, d'où l'ouverture de ce topic.
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Bon, comme Kamen m'en donne l'occasion dans un topic, j'ouvre un topic sur les TC. :hypocrite:
Citation de Kamen le 22 Juin 2007 à 17:29
Citation de MCL80 le 21 Juin 2007 à 17:28
Le métro est uniquement en zone 1 (même quand il est en zone 3... Raisons historiques longues à expliquer. )
[...]
Enfin bon, pour information le STIF va déjà liquider les zones 7 et 8. Il envisage d'aller vers 2-4 zones en tout à relativement court terme.
Ce post n'est pas a sa place, mais tu peux elaborer? A moins que ce ne soit sur ton site, mais je crois qu'il ne parle que Lyon, non? :peur:
Mon site est seulement sur Lyon, effectivement. ;)

Concernant le métro de Paris et le fait qu'il soit en zone 1 uniquement, ça va nous obliger à remonter à la construction.

Il faut savoir que dans la deuxième partie du XIXème siècle, après que Londres eu réalisé sa première ligne, il y a eu dees projets à Paris. Cependant très tôt, un conflit de pouvoir est intervenu entre l'État (et les grandes compagnies privées de chemin de fer) et la Ville pour savoir qui devait concéder (et donc être le vrai propriétaire du réseau). L'État et les grandes compagnies de chemin de fer poussaient à la réalisation de tubes reliant les grandes gares terminus, et qui serviraient à leurs trains pour traverser la capitale, en s'arrêtant le moins possible. La ville, elle, voulait une desserte de proximité. Après des batailles d'influence féroces en coulisse, la ville a emporté le morceau, car l'exposition universelle de 1900 approchait, et tout le monde voulais que Paris ait un métro à cette occasion. La ville a donc eu les mains libres pour fixer les règles techniques, et monter le réseau comme elle l'entendait. Ainsi, le métro de Paris a un gabarit plus petit que les trains, ce qui garanti à la ville que jamais les trains ne pourront rouler sur son chemin de fer. Les rames roulent à droite (contrairement aux trains), ce qui permet un fonctionnement plus logique pour les correspondances avec la voirie... Mais surtout, la ville a choisi son concessionnaire (La Compagnie du Métro Parisien, alias CMP) et fixait les tarifs.

Pendant longtemps le métro est resté (pour des raisons militaires) confiné dans l'ancienne enceinte fortifiée de Paris. Ceci arrangeait bien la ville, car elle n'avait à priori pas le droit d'étendre son réseau chez ses voisins... Mais n'était pas très pratique pour les banlieusards. Cependant, dans les années 1920-30, le blocage de l'autorité militaire sur les extensions du métro hors des murs a disparu. À ce moment, la ville de Paris et le département de la Seine se sont entendu. Le département payait les extensions à l'extérieur de Paris, mais l'exploitation se faisait par le concessionnaire du réseau municipal. Il a même été envisagé de créer une tarification "banlieue", et il parraît que les premières stations hors les murs ont été conçues pour (je crois que c'est sur la ligne 8 vers Balard)... Mais cette double tarification a été abandonée avant même la mise en service.

Après la deuxième guerre mondiale, la ville de Paris et le département de la Seine ont rétrocédé la totalité du réseau à la toute nouvelle régie autonome des transports parisiens, sans toucher le découpage tarifaire. Le redécoupage des départements d'île de France, la création du Syndicat des transports Parisiens (STP aujourd'hui STIF) par l'État n'a pas remis en cause le zonage tarifaire du métro... Et l'installation des tourniquets et portillons des tickets magnétiques et de la carte orange dans les années 1970 l'a conforté. En effet, sur le métro, contrairement au RER, il n'y a pas de validation en sortie du réseau (situation certainement dû au manque criant de place dans certaines stations pour implanter les tourniquets). Introduire une tarification zonale a certainement été considéré comme une source de complexité inutile et de fraude massive dans ce contexte... Et aurait été mal perçu par les habitants de banlieue devant du jour au lendemain payer plus pour le même servvice, et donc politiquement délicate.

Aujourd'hui, l'État s'est désengagé du STIF (depuis 2006), et la région en a repris la gestion. Elle envisage donc de remodeler les tarifs dans le sens d'une meilleur lisibilité: Moins de zones, et création du ticket T+ qui remplace le ticket T. Il aura le même usage que le ticket T pour le réseau ferroviaire (donc uniquement en zone 1 RER et métro), ou on pourra l'utiliser pendant 1h30 dans les bus (et tram) en tout en prenant des correspondances. Le ticket T actuel ne permet (au mieux) que de prendre un seul bus. En cas de correspondance, il faut un deuxième ticket.

Plus d'infos sur http://www.stif-idf.fr/

Voilà. ;)