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Messages - Urumi
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Livres & BD / Re : Livre de chevet, livre qui va vous achever.
« le 16 Juillet 2023 à 17:24 »
Il est temps de faire un petit bilan lecture de mi-année. J'ai eu un gros passage à vide en début d'année, pendant plusieurs mois, où je ne suis parvenue à rien lire. Là, ça reprend, j'ai remplacé ma liseuse et découvert quelques pépites.

Ian McKellen, Une machine comme moi
A Londres, en 1982, le héros fait l'acquisition d'un androïde douée d'une intelligence artificielle. Un roman rétro-futuriste qui explore la problématique de la conscience des machines. Sympa, sans plus.

Myriam Leroy, Le mystère de la femme sans tête
En se promenant dans le cimetière d'Ixelles, l'autrice tombe sur la stèle de Marina Chafroff, russe décapitée par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale après avoir été jugée coupable d'un attentat. Le destin et l'histoire de cette femme va devenir une obsession et elle va tenter, en fouillant les archives, de reconstituer son histoire et les raisons derrière son geste. Entre reconstitution historique et fantasmée et auto-fiction en miroir, j'ai trouvé ce livre passionnant dans l'exploration du processus d'enquête et d'écriture - il a résonné avec l'ancienne chercheuse que je suis. Ce n'est sans doute pas mon livre préféré de M. Leroy (même si j'ai quand même obtenu une dédicace), mais je recommande.

Adeline Dieudonné, Reste
Comme la précédente, A. Dieudonné fait partie de ces autrices et auteurs dont j'achète les nouvelles parutions sans me poser de questions. Pour autant, je suis restée un tout petit plus perplexe face à ce récit essentiellement introspectif mais carrément insolite autour du deuil.

Nicolas Mathieu, Connemara
En relisant les dernières pages de ce topic, je vois que FB l'avait mentionné récemment. J'avais vu ce livre en librairie, sans l'acheter, mais sans que je sache ce qui m'avait interpellée, je suis allée le rechercher quelques jours plus tard. J'ai bien fait. J'ai adoré ce récit cynique comparant deux destinées issues d'un même patelin mais arrivées à des vies très différentes à l'aube de la quarantaine. Avec en prime l'illustration de l'inanité du travail de consultance (un tacle sans doute un peu facile, mais très jouissif tout de même).

Nicolas Mathieu, Leurs enfants après eux
Beaucoup a déjà été écrit sur ce prix Goncourt sur l'histoire des déclassés des anciennes régions industrielles du nord de la France. La construction narrative qui permet de suivre les deux personnages au long court est intéressante. Une belle illustration du déterminisme social.

Edouard Louis, Pour en finir avec Eddy Bellegueule
En parlant de déterminisme social, ici c'est plutôt l'histoire de comment parvenir à en sortir lorsqu'on grandit dans un milieu extrêmement défavorisé et peu enclin à accepter les différences. Il faut s'accrocher.

Delphine de Vigan, Les enfants sont rois
Gros coup de coeur pour ce roman qui explore la thématique et les conséquences psychologiques des chaînes youtube familiales à la frontière avec la télé-réalité.

Delphine de Vigan, Les heures souterraines
Un roman sur le harcèlement moral en entreprise et sur deux personnages qui ont la tête sous l'eau. Là aussi il faut avoir le coeur bien accroché, car il n'y a pas de fin cathartique, la vie n'est pas un film feel good. Mais ce livre m'a profondément marquée.

Saga des Cazalet V : la fin d'une ère
Le dernier tome de la saga. Ca se lit toujours aussi aisément. Toutefois, je ne sais pas si c'est parce que j'ai laissé passer trop de temps entre la lecture du précédent tome et celui-ci, mais j'ai été moins emportée par les destinées racontées dans cet opus final. Les histoires des enfants de la 4e génération (ou de la 3e bis) présentaient à mes yeux nettement moins d'intérêt et le roman est parcouru par un sentiment général de déliquescence qui ne remonte pas le moral. Par ailleurs, c'est le tome qui m'a paru le moins faire de place au climat général du pays à l'époque, à l'histoire avec un grand H, qui était pourtant l'un des grands points positifs de cette saga. Une fin en demi-teinte donc.
Aussi, WTF Neville et Juliet ? Et WTF le python ???

J'ai aussi tenté de redonner sa chance à Kazuo Ishiguro avec "Les vestiges du jour", mais ce livre me tombe littéralement des mains. J'ai sans cesse envie de crier "mais viens-en au but, bon sang de bonsoir".
Et au niveau non fiction, rien d'épastrouillant. J'ai chopé "Atomic Habits" de James Clear, mais je peine pour l'instant à comprendre en quoi ce livre est révolutionnaire.

Bref, des lectures de qualité dans l'ensemble, mais tout de même bien plombantes. Si vous avez des idées de romans un peu plus légers, histoire de m'éviter de sombrer dans la dépression, je suis preneuse. :sweatdrop:
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Cinéma / Re : On se re-fait un cinoche ^^
« le 31 Janvier 2023 à 22:00 »
Mieux vaut tard que jamais, le bilan ciné 2022. Dans l'ordre de visionnage, uniquement ceux vus au cinéma (même si ça devient de moins en moins pertinent de faire la distinction). Au cas où vous chercheriez de l'inspiration pour vos séances VOD/plateformes.

Spiderman - no way home (Jon Watts) - 0/5
The Card Counter (Paul Schrader) - 1/5 : ennuyeux et improbable
Nightmare Alley - 4,5/5 : génial du point de vue de la photo, du jeu, de l'ambiance et du sous-texte, bienvenu en ces temps de recrudescence newagesque.
Adieu Monsieur Haffmann (Fred Cavayé) - 3/5 : pas mal fichu
La place d'une autre (Aurélia Georges) - 3,5/5 : un peu théâtral, mais on se laisse porter. La jeune actrice crève l'écran et ça fait plaisir de voir Sabine Azéma jouer normalement.
L'événement (Audrey Diwan) - 4,5/5 : film à la fois puissant et subtil, qui n'en fait pas des tonnes dans le mélodrame, mais tout est dit.
Le sommet des dieux (Patrick Imbert) - 3/5 : adaptation animée de la série de Taniguchi que j'adore. Mais le film m'a paru trop français, notamment dans les dialogues des personnages. Je n'ai pas pu passer outre.
Belle (Mamoru Hosoda) - 4,5/5 : ben c'est beau quoi.
À plein temps (Eric Gravel) - 4/5 : suspense autour d'une grève SNCB. Sujet brillant, bonne réalisation.
Madeleine Collins (Antoine Barraud) - 1/5 : on s'est fait eus par la bande annonce.
Contes du hasard et autres fantaisies (Ryūsuke Hamaguchi) - 2/5 : on avait loupé "Drive my car", donc on est allés voir celui-là. Un peu WTFesque, mais pas inintéressant.
La ruse (John Madden) - 2,5/5 : bon divertissement, ça fait le job.
Elvis (Baz Luhrmann) - 4,5/5 : un plaisir de retrouver Baz Luhrmann avec un acteur exceptionnel.
Coupez (Michel Hazanavicius) - 3,5/5 : WFTesque pour la première partie, puis tout s'éclaire et ça devient très drôle.
Fire of love (Sara Dosa) - 3,5/5 : documentaire sur un couple de vulcanologues français
Nope (Jordan Peele) - 3,5/5 : WTFesque aussi, mais sympa
Tout le monde aime Jeanne (Céline Devaux) - 3,5/5 : pas mal
La nuit du 12 (Dominik Moll) - 4,5/5 : excellent polar avec deux super acteurs (dont notre Bouli national)
As Bestas (Rodrigo Sorogoyen) - 4/5 : très bonne surprise (dont Marina Foïs), très bon film avec un très bon sujet. Et ouais, l'exode urbain, c'est pas tout le temps tout rose.
Decision to leave (Park Chan-Wook) - 3,5/5 : très bon thriller
L'innocent (Louis Garrel) - 4/5 : alors là, ça faisait longtemps que je n'avais pas autant ri devant une comédie française.
Close (Lukas Dhont) - 5/5 : l'annonce de sa nomination aux Oscars vient de tomber, et c'est complètement mérité. Une claque émotionnelle, toute la salle chialait.
The triangle of sadness (Ruben Ostlund) - 4,5/5 : délicieusement subversif (et donc clivant), mais superbe fable sur la corruption du pouvoir, la beauté comme monnaie d'échange et les riches sont finalement bien peu de choses. Battou l'a snobé, tant pis pour lui.
Leila's brother (Saeed Roustaee) - 4/5 : la dynamique d'une famille iranienne avec son clash de valeurs. Ca a tout de même un peu appuyé sur ma corde féministe.
Broker (Hirokazu Kore-eda) - 3,5/5 : pas son meilleur, mais divertissant.

Un bon cru tout de même, même si c'est forcément biaisé puisqu'on fait soigneusement le tri avant d'aller voir un film en salle.
Et incredibile dictu, on a vu 10 films français en 2022, sur 25, ce qui est tout à fait exceptionnel. D'habitude, on va juste voir les Ozon. Et force est de constater qu'en grande majorité, le niveau est là.

C'est tout de même intéressant de faire cette rétrospective, car on constate avec le recul la différence entre les films qui ont laissé une impression pérenne et ceux que j'aurais oubliés si jamais je ne les avais pas notés.
Aussi, sans vouloir faire ma mémé à moustache, je vois une différence entre le fait de voir un film au cinéma ou de le rattraper à la maison. Non seulement l'expérience n'est pas la même, mais aussi la marque qu'il peut laisser dans le temps. Je n'ai d'ailleurs pas pris la peine de les noter, je devrais peut-être le faire pour 2023.
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Livres & BD / Re : Livre de chevet, livre qui va vous achever.
« le 6 Janvier 2023 à 18:52 »
Merci Alaiya pour ce partage, ça pourra m'inspirer pour ma PAL 2023 et d'ailleurs on a quelques livres en commun.
Citation de Alaiya le 30 Décembre 2022 à 15:47
« La papèterie Tsubaki » – Ito Ogawa – 4,5/5 : le coup de cœur de l'année, j'ai beaucoup aimé, et j'ai même versé quelques larmes. Le 0.5 point, c'est à cause de l'obsession pour la bouffe de l'auteure.
Je l'avais lu en 2020 ou 2021 je crois. Elle a aussi écrit un roman intitulé "Le restaurant de l'amour retrouvé", je ne te le conseille donc pas si tu n'as pas aimé son obsession pour la bouffe. :D

Je me lance à mon tour. Pas de note par contre, je ne les ai pas mises au moment même et c'est trop tard maintenant.

"La saga des Cazalet" - Elisabeth Jane Howard : très belle découverte de cette année, cela fait un moment que je n'avais plus été autant captivée par une saga. J'ai réservé le T5 à la bibliothèque, j'attends sagement mon tour.

Annie Ernaux : j'ai lu plusieurs livres de cette autrice qui a reçu le prix Nobel en 2022. "L'Evénement", bien sûr, dont l'adaptation plus que réussie est sortie cette année au cinéma, mais aussi "La honte", "La place", ou "Passion simple". J'aime son style très brut de décoffrage, direct et sans fioritures, mais aussi son observation très fine des dynamiques de classes. Bref, ça me parle et je poursuivrai la découverte de son oeuvre en 2023.

Philippe Dick : je me suis plongée dans son oeuvre après avoir parcouru l'édition spéciale du Monde Diplomatique sur la SF. J'ai lu "Ubik", "Pacific Park", "La Vérité avant-dernière" et "le Maître du Haut Château". C'est intéressant d'observer les thèmes et obsessions récurrentes, même s'il y a à boire et à manger. Je n'ai pas été captivée par tout, mais je n'hésiterai pas à en lire davantage. @Alaiya, si tu as des recommandations, je suis preneuse.

"Feel Good" et "Le sang des bêtes" de Thomas Gunzig : auteur belge à la plume très cynique et acerbe, avec néanmoins une bonne dose de dérision, c'est souvent hilarant. Personnellement je suis très cliente de son style d'écriture - Battou aime moins, il trouve ça trop caricatural.

"L'empreinte de toute chose" d'Elizabeth Gilbert : Alma, personnage principal de l'histoire, naît à Philadelphie au début du XIXe siècle d'un père anglais qui a fait fortune grâce au commerce de plantes exotiques. Elle se passionnera pour la botanique et consacrera sa vie à la recherche sur les mousses. Franchement, j'ai lu ce roman en étant sur mes gardes, redoutant à tout moment le twist "New Age", l'autrice ayant commis "Mange, Prie, Aime", la bible des quarantenaires en quête de sens qui plaquent tout pour aller faire du yoga à Ubud. Mais au final, j'ai été très agréablement surprise par ce roman fleuve qui dépeint en filigrane le foisonnement intellectuel de l'époque.

"Laissez-nous danser", Le pays des autres T2, de Leila Slimani : la suite de la saga sur une famille franco-marocaine entamée à la fin de la seconde guerre mondiale. On suit ici la deuxième génération et la vie dans les années 60. Qu'est-ce que j'aime le style de Leila Slimani, elle écrit avec une telle fluidité qu'on ne peut que se laisser emporter. C'est aussi un régal à écouter en interview où elle brille par sa finesse et son intelligence.

"Le passage de la nuit", d'Haruki Murakami : un recueil de nouvelle dont je n'ai pas gardé un grand souvenir.

"V13" d'Emmanuel Carrère : franchement, E. Carrère réciterait encore le bottin que ce serait passionnant, alors quand il s'attaque au procès du siècle sur les attentats de Paris, c'est d'autant plus formidable. Une compilation de ses chroniques judiciaires, dans lesquelles il parvient toujours à trouver un angle lui permettant d'affronter le récit de biais. C'est prenant sans être sensationnaliste.

"Quand nous étions orphelins" de Kazuo Ishiguro : Je suis allée au bout parce que je suis perfectionniste et aussi parce que je l'ai lu pendant les vacances, mais je n'ai jamais vraiment accroché. Néanmoins, j'ai emprunté un autre de ses romans pour lui donner une seconde chance.

"Femmes sans merci" de Camila Läckberg : Roman de vengeance satisfaisant mais très caricatural. Une bonne lecture détente malgré tout.

Du côté de la non-fiction :

Critique des technologies
Michel Desmurget, "La fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants" : intéressant, mais je reste un peu sur mes gardes car il utilise beaucoup la rhétorique du "seul contre tous", dont je me méfie un peu.
Neil Postam, "Distracting ourselves to death" : La télévision a radicalement transformé le discours politique et la culture en divertissement. Un grand classique du genre qui reste très pertinent aujourd'hui malgré le fait qu'il a été publié en 1985. Un ouvrage visionnaire.
Neil Postam, "Technopoly" : même thématique, comme la technologie a transformé nos sociétés.
Thierry Crouzet, "J'ai débranché" : L'histoire d'une déconnexion d'un an d'internet, un peu datée (le livre est sorti en 2012) et pas totalement dénué de prétention. Dans le même genre, je préfère lire le blog de ploum.net.
Karine Mauvilly, "Cyberminimalisme" : sorti en même temps que l'ouvrage de Cal Newport, "Minimalisme digital", mais avec un angle d'approche plus éthique et écologique. Je conseille plutôt le second, plus inspirant et moins moralisateur.

En vrac
Michel Desmurget, "Anti-régime" : une autre approche de la gestion du poids, intéressant.
Dan Ariely, "Les ressorts de la motivation" : euh... je n'en ai aucun souvenir...
Albert Moukheiber, "Votre cerveau vous joue des tours : Excellente introduction sur les biais cognitifs. L'auteur est également passionnant à écouter en conférence ou interviews.
Adrien Naselli, "Et tes parents, ils font quoi ?" : une enquête sur le phénomène de transfuge de classe qui inclut, de manière intéressante, la perspective des parents.
Oliver Burkeman, "4000 weeks" : la vie est courte et il faut bien utiliser son temps. Encensé dans certains milieux anglosaxons, mais je ne l'ai pas trouvé révolutionnaire. Cela veut peut-être simplement dire que j'ai fait le tour de la question.
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La vache, nous on a fait notre séance photo d'engagement en partie à la gare des Guillemins et on n'a jamais été emmerdés. Ils sont sur les nerfs à Paris.
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Le Comptoir / Re : Flood !
« le 7 Novembre 2022 à 12:10 »
:oh:

Un mythe s’effondre :bye:
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Politique / Re : Élections présidentielles 2022
« le 21 Avril 2022 à 16:07 »
Pas seulement déterré, mais imprimé sur une feuille A4….
C’est important de le souligner.
D’ailleurs, est-ce qu’un GIF a déjà été fait sur ça ?
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Politique / Re : Élections présidentielles 2022
« le 15 Avril 2022 à 19:05 »
Sinon vous pouvez toujours faire comme nous et prendre 250 jours pour former un gouvernement. :hypocrite:
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Le Comptoir / Re : Un Joyeux anniversaire !!!
« le 12 Avril 2022 à 18:48 »
Joyeux anniversaire Patrice ! Un bon verre de cidre pour fêter ça ?
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Politique / Re : Élections présidentielles 2022
« le 10 Avril 2022 à 19:49 »
Pas grave, vous pouvez aller faire un tour sur les sites de news belges pour vous spoiler sur les estimations. :harhar:
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Politique / Re : Élections présidentielles 2022
« le 7 Avril 2022 à 20:04 »
Ben je ne vous envie pas...
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Ben oui, mais à force de se plaindre depuis un siècle qu'il y a trop de fonctionnaires, voilà ce qui se passe.
Citation
la politique en termes d’emploi public, « présentée comme le fruit d’une contrainte budgétaire et non comme un choix politique, […] n’en révèle pas moins une vision de l’État » (p. 198), dans la mesure où le choix de contractuels plutôt que de titulaires et le renforcement des effectifs dans le secteur de la sécurité, alors que ceux de l’éducation, du logement et des affaires sociales diminuent, vont de pair avec un recours croissant à des cabinets de conseil privés dans l’élaboration des politiques publiques.
(...)
L’historien rétorque qu’au contraire, les effectifs de la FPE ont diminué de près de 10 % entre 2005 et 2015, sachant que la plupart des nouveaux postes ont été créés en dehors du statut et que le pouvoir d’achat des fonctionnaires a diminué de près de 10 % entre 2000 et 2017.
Un point que l'article ne mentionne pas (je ne sais pas si c'est pareil en France), en plus du manque de ressources humaines, c'est le manque d'expertise et de compétences, lié à la difficulté de recrutement et au manque d'attractivité du secteur public, qui paie moins et qui a une plus mauvaise image que le privé. Je pense donc que la sous-traitance est inévitable.
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Le Comptoir / Re : [Cultures G] Retour sur 2021
« le 12 Janvier 2022 à 20:23 »
Citation de Alaiya le 12 Janvier 2022 à 10:13
Des personnages qui te parlent plus que d'autres ?
Un peu la même impression que toi, je trouve les relations père-fille entre Clary et Rupert / Polly et Hugh assez touchante. Edward est un beau salopard effectivement et Neville assez insupportable. J'aime particulièrement la description des non-dits "bienveillants" mais qui souvent finissent par faire plus de mal qu'autre chose (le fameux gel Volpar !!! :w00t2:) et bien sûr celle de la condition des femmes qui est dépeinte de manière franche, mais pas caricaturale.
Miss Milliment effectivement a un rôle plus important, mais la plupart sont insignifiants (je confonds les prénoms des bonnes) et la relation entre la cuisinière et le chauffeur pour l'instant inintéressante au possible. C'est une différence par rapport à Downton Abbey, où les trames sont beaucoup plus équilibrées (mais ce n'est pas un reproche pour autant).

Ah, et ce que je trouve très habile aussi c'est la représentation d'événements selon plusieurs points de vue et le fait que souvent le lecteur a une longueur d'avance sur les personnages.
Citation de Alaiya le 12 Janvier 2022 à 10:13
Pour ma part, je dois attaquer le tome 4 mais j'attends d'être dans les meilleures conditions possibles pour le savourer.
Je n'ai pas ta patience, je lis pendant ma pause lunch et même dans les temps morts entre deux réunions. :mdr:
Mais je devrai patienter pour le tome 4 que j'ai réservé mais qui ne sera pas dispo avant février.
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Le Comptoir / Re : [Cultures G] Retour sur 2021
« le 11 Janvier 2022 à 22:26 »
Citation de Alaiya le 3 Janvier 2022 à 11:30
C'est extrêmement bien écrit, ça se lit tout seul, et chaque personnage a son propre ton, adultes comme enfants. Au début, ça m'a semblé un peu... chiant, avec la description du quotidien de l'une des familles avec enfants et puis, paf, les petits détails "pas si anodins" commencent à apparaître qui piquent la curiosité. Je me suis retrouvée happée par le récit en moins de deux. Les personnages sont tous très différents, intéressants, touchants ou agaçants, et le travail de l'auteur à leur sujet est vraiment ciselé.
Effectivement, ça se lit très bien, je commence le tome 3. :D
J'avais fait la comparaison avec Downton Abbey a priori car ça me semblait être la même thématique, à savoir le récit d'une famille et de ses domestiques (upstairs downstairs) sur le long cours  avec en toile de fond de grands événements historiques (dans ce cas le Titanic, WWI et la grippe espagnole) et l'évolution de la société anglaise avec le déclin de la noblesse. À la différence qu'ici on s'attache beaucoup plus au upstairs qu'au downstairs.
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Télévision / Re : Il y a quoi ce soir a la teloche??
« le 10 Janvier 2022 à 16:09 »
Citation de The WormLord le 10 Janvier 2022 à 08:46
Réservé aux belges :)
Oh ? Tu n’y as pas accès de France ? :oo:
C’est YouTube pourtant.